Versione Italiana
Cette section du site est née d'une histoire de rencontres qui
arrivaient moins par hasard qu'il n'y paraissait. Elle est dédiée
au Burkina Faso et veut être un lieu de délicate attention
vers un pays qui a quelque chose d'extraordinaire à nous révéler,
si nous trouvons ensemble les mots pour le dire.
Le Burkina (que les anciens colons français appelaient Haute Volta),
et ses dix millions d'habitants, se trouve au sud du Mali, dans l'aride
Sahel. C'est un pays aussi pauvre en biens naturels qu'il est riche en
amour pour la culture. C'est ainsi que nous l'a présenté
Serena Sartori, metteure en scène de théâtre, qui
a eu l'occasion de le visiter plusieurs fois lors de ses déplacements
professionnels. En pratique, bien qu'il soit en dernière ou avant-dernière
position dans les statistiques sur les indices de développement,
sa capitale Ouagadougou est le célèbre siège du Festival
du cinéma panafricain, les années impaires, et de la Foire
de l'art et de l'artisanat, les années paires. Ceux qui ont vu
le film "Onze septembre" se rappellent certainement de cette
scène où des jeunes garçons veulent capturer Bin
Laden: et bien cet épisode tendre et plein d'humour a été
tourné dans le Burkina par un metteur en scène du pays.
Grâce à Serena Sartori, nous avons connu Odile Sankara qui
nous a parlé d'une association "Talents de femmes" qu'elle
a elle-même créée avec d'autres femmes dans le but
de promouvoir l'excellence féminine dans l'écriture et dans
les arts des spectacles. D'ici est née l'idée de proposer
l'Association du Burkina à la candidature du prix Grazia Zerman
qui leur a été effectivement attribué pour l'année
2003-2004.
Au Burkina, l'amour pour la culture agit comme un réveil politique
qui traverse toutes les situations, depuis les femmes artistes jusqu'aux
paysans des villages. C'était là l'idée de Thomas
Sankara - le grand frère d'Odile -, une idée qu'il a traduit
dans la réalité durant les années révolutionnaires
de sa présidence (1983-1987). Celui qui fut tragiquement assassiné
mais jamais oublié, avait l'habitude de dire qu'on ne peut pas
tuer les idées.
Comment les aider à vivre? En parlant d'elles, en reconnaissant
leur richesse, en leur donnant des noms et des récits, en les introduisant
dans les échanges. C'est là le sens de la nouvelle section
de notre site.
Vita Cosentino et Luisa Muraro.
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Prix littéraire Talents de Femme, Grazia Zerman:
nouveau
projet
Invitation à la cérémonie de remise
des prix du "Prix
littéraire Grazia-Zerman" (26-09-06)
Invitation au prix littéraire "VOIX
de FEMME-GRAZIA ZERMAN" (27-4-04)
Réponse
de Vita Cosentino
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